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ABIGAIL FERREIRA COMPAGNON






J'aime la simplicité du fusain, son économie de moyen, un bout de bois brûlé et du papier.
Les nuances saturent petit à petit le grain, les gris s'installent.
Quelques rares éclats de lumière, la réserve du papier avec son blanc éclatant s'oppose à la profondeur du noir. Le fusain fait apparaître dans sa poussière: des ombres charbonneuses, des formes floues qui parfois se précisent.
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De ce presque rien, ces seules poussières révèlent les ombres de la vie.
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Le jour embrasse la nuit.
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